MON MATÉRIEL

Je voudrais vous parler de mon matériel, mais ce n'est pas obligatoirement celui qu'il faut posséder. Je suis pleinement conscient que cette passion peut coûter cher, et que chacun fait à la hauteur de son budget…

 

Sachez quand même, qu'avec de faibles moyens, il est possible de pratiquer son art en faisant de bonnes choses. Je connais des photographes qui se sont spécialisés dans l’architecture uniquement équipés d’un IPhone ancienne génération. Et croyez-moi, après un post-traitement dont ils ont le secret, ces clichés valent largement ceux qui sont réalisés avec des reflex.

 

Même certains compacts bridges sont capables de rivaliser avec des boîtiers de qualité ! Et en plus, ils sont moins encombrants…

 

COMMENT J’AI COMMENCÉ

J’ai commencé la photographie en 1980 en cassant ma tirelire avec le Canon AE1. Un appareil argentique 35 mm (24 x 36) équipé d’un objectif 50 mm f/1.8.

À l'époque, je faisais beaucoup plus de noir & blanc que de couleur, parce que j'avais la chance de disposer d'un agrandisseur Durst  (sans tête couleur).

 

Peu de chose à dire sur ce boîtier qui n’a pas été la réussite de Canon, loin de là… Après un nombre incalculable de pannes, il a fini à la poubelle. Et je pense que c'est là qu'aurait dû être sa place dès sa commercialisation, en 1976.

 

J'ai testé pas mal de compacts numériques dans les années 90 jusqu'en 2008, mais, hélas, le gros problème qu'ils avaient, et cela, toutes marques confondues ; le bruit numérique ! Une horreur ! Aucune photo exploitable dès que la lumière manquait.

 

MON PREMIER REFLEX NUMÉRIQUE

Ce qui m’a réconcilié avec la marque Canon, c’est l’ EOS 450d qui est (ou était, parce qu’il me semble qu’il n’est plus commercialisé) pour moi, un très bon compromis pour se faire la main avec les reflex.

Il y avait toujours ce problème de bruit numérique, mais acceptable jusqu’à 800 ISO voir 1600 ISO avec un excellent objectif et un bon outil de post-traitement.

MON BOITIER ACTUEL

Puis en 2012 la consécration ! Mais attention, l'acquisition d'un boîtier pro, ne vous fait pas devenir un professionnel pour autant, par contre, une fois que vous l'avez dompté (je n'ai pas dit maîtrisé), il vous permet de faire des choses que vous n'auriez même pas imaginé faire avec un autre appareil.

Je venais de passer de 12 à 18 millions de pixels avec un capteur APS-C.

Alors, qu’es aco un capteur APS-C ? C’est un capteur qui est au top quand vous faites des photos animalières, mais un peu moins pour du paysage. Je m’explique :

 

Ce capteur a un coefficient de conversion des focales de 1,6 X

En clair, si vous possédez un objectif de 100 mm, il fera en réalité : 100 x 1,6= 160 mm. Donc, étant possesseur d’un 400 mm pour l’animalier, j’ai trouvé formidable de passer de 400 x 1,6= à un objectif de 640 mm ! Mais…

Eh oui ! Il y a un mais. Si vous êtes un passionné de paysage et que vous ayez acheté les objectifs grands angles qui vont bien, cela se gâte pour vous. Mon 15 mm est devenu un 24 mm ! Et pour du paysage, ce n’est pas terrible comme grand angle. Il me faudra réinvestir dans un 10 mm pour avoir du 16 mm.

 

L’ EOS 7D vous autorise des montées en ISO à 6400 avec très peu de bruit numérique ! J’ai également testé à 12800 ISO, mais je le déconseille. À moins que vous n'ayez pas le choix parce que vous avez oublié votre flash. Le bruit devient alors inévitable mais pas catastrophique en mode CR2 (fichier brut de Canon qui équivaut aux anciens négatifs). Avec l’aide d’un logiciel (photoshop, lightroom ou autres) ce genre de fichier peut subir un traitement anti-bruit vraiment très efficace.

 

Le 7 D est vendu pour 8 images/seconde (en jpg), suite à la mise à jour du firmware proposée par Canon, il shoot aujourd’hui à 12 images/seconde en mode jpg. Très pratique pour l’animalier.

 

Il réalise aussi de la vraie vidéo HD pour les passionnés dont je ne fais pas partie. Pour moi, son seul handicape ; c’est son poids.

Un boîtier nu de 820 g. Ce n’est pas grand-chose me direz-vous, mais rajoutez un objectif 100-400 mm de 1380 g et vous vous retrouvez avec 2,2 Kg de matos autour du cou pendant toute une matinée de randonnée. Et je ne vous parle pas du sac à dos qui contient trois ou quatre objectifs, la bouteille d’eau et le trépied d’un kilo accroché à la ceinture.

D’un coup, votre promenade dominicale s’est transformée en trek.

 

 

A lire ensuite, le choix de mes objectifs...