EF 100-400mm f/4.5-5.6L IS USM

Ce n’est pas l’objectif du siècle, mais un très bon compromis après plusieurs tests sur le terrain. Un poids conséquent avec ses 1380g sans pourtant atteindre des extrêmes comme le 200-400 avec ses 3620g.

 

N’oubliez jamais que le choix que vous ferez sera forcément un jour, dans votre sac à dos, autour de votre cou ou à bout de bras. Même si vous décidez de vous faire plaisir, il faut penser à ménager la monture !

Cet objectif m’apporte beaucoup, avec une longueur de focale agréable qui devient intéressante avec le capteur APS-C. Un 400 x 1.6= 640 couplé à l’extendeur 1,4X Canon 640 x 1.4= 896 mm. Vous avouerez qu’avec une longueur de focale pareille, il y a de quoi s’amuser !

 

Par contre, il faut savoir que dans le cas d’un couplage avec l’extendeur la mise au point automatique ne se fait pas, le retour en MAP manuel s’impose (sauf pour les boitiers pro Mark II ou supérieur). Et, nous perdons une valeur de diaphragme. Donc, à utiliser dans cette configuration seulement en zone dégagée et ensoleillée.

 

Certaines personnes n’aiment pas le zoom à pompe en prétextant un ramassage de poussière qui irait jusqu’au capteur. Depuis 2009 que j’utilise cet objectif dans toutes les conditions (pluie, air salin, désert) je n’ai jamais eu un seul problème. Deuxièmement, le zoom à pompe est très doux grâce à une bague à l’arrière qui est là pour plus ou moins durcir la pompe.

400 mm

100 mm

Vous trouverez quatre sélecteurs sur le côté droit. Le premier pour mettre en fonction l’IS ou pour l’éteindre. Le deuxième, pour sélectionner le stabilisateur pour le filé ou en mode normal. Un sélecteur pour choisir la plage de mise au point : de 1,8m à l’infini ou de 6,5m à l’infini. Et le dernier sélecteur, pour enclencher ou désactiver l’AF.

A noter, par des temps très froid (à partir de -5) que l’autofocus peut patiner un peu pour la mise au point.

 

Un point négatif (il en faut bien), en cas de suivi d’un oiseau en vol, l’AF qui est très rapide a un peu plus de peine à démarrer et à accrocher sa cible.

 

Pour faire court : Un bon piqué, un autofocus rapide et silencieux (indispensable pour l’animalier) et bonne stabilisation. Au final, il s’avère être un bon investissement.

Quelques exemples de photos animalières tous shootés en liberté et à main levée

Une petite série d'oiseaux

Un face à face de poids

Ce n'est pas lui qui a reculé...

Le majestueux